Fusion communale : une voie de bon sens

 

 

 

 

Pourquoi ouvrir ce débat maintenant ?

La fusion entre Nonancourt et La Madeleine-de-Nonancourt n’est pas une idée nouvelle. Mais elle n’a jamais été réalisée depuis la Révolution, malgré des liens quotidiens, des usages partagés, et une continuité territoriale évidente. Aujourd’hui, nous choisissons de poser ce débat, car les blocages territoriaux coûtent cher, les dotations de l’État baissent, et les habitants vivent déjà ce territoire comme un ensemble.

 

Ce que chaque commune apporte

  • Nonancourt dispose d’équipements structurants qui profitent à tout le territoire :

    • Gymnase, dojo, bibliothèque, école de musique

    • Ccas, Centre-bourg commercial, syndicat d’initiative

    • Activités culturelles et associatives bien implantées

  • La Madeleine-de-Nonancourt offre une configuration géographique propice au développement :

    • Foncier disponible, accès facilité, potentiel d’extension

    • Cadre résidentiel attractif, proximité immédiate avec Nonancourt

 Ensemble, elles forment un territoire cohérent, équilibré, et porteur d’avenir.

 

Ce que la fusion permettrait

  • Mutualiser les moyens humains, techniques et financiers

  • Simplifier la gouvernance : une seule administration, moins de doublons

  • Donner plus de poids aux projets communs auprès des partenaires publics

  • Réaliser des économies d’échelle concrètes : achats groupés, meilleure répartition des équipements, coordination renforcée

  • Anticiper la baisse des dotations en consolidant les ressources et en renforçant notre capacité à négocier

 Et dans la vie de tous les jours, on ne s’aperçoit même pas qu’on passe d’une commune à l’autre : les trajets, les usages, les liens sont déjà partagés. La fusion ne ferait que formaliser une réalité vécue, pour mieux construire l’avenir.

Un exemple concret : la gendarmerie

Le projet de nouvelle gendarmerie, prévu sur un terrain communal à Nonancourt, illustre les limites du cloisonnement actuel. Une implantation à La Madeleine-de-Nonancourt était possible, mais cette alternative n’a jamais été discutée publiquement. Résultat : tensions locales, désorganisation des usages, coûts non assumés, et une querelle de clocher qui aurait pu être évitée.

 Et si la fusion se fait  comme elle se fera tôt ou tard  cette guerre de clocher apparaîtra pour ce qu’elle est : une crispation obsolète, née d’un découpage administratif dépassé. Ce projet aurait pu fédérer, mais il divise. Il aurait pu s’appuyer sur les forces du territoire, mais il s’est enfermé dans une logique de clocher.

 

Ce que nous proposons

  • Poser le débat clairement, sans tabou ni précipitation

  • Étudier sérieusement les avantages et les risques

  • Associer les habitants à chaque étape

  • Respecter les identités et les équilibres locaux 

En conclusion

La fusion entre Nonancourt et La Madeleine-de-Nonancourt ne sera ni imposée ni précipitée, mais proposée. Elle répond à des enjeux concrets : des dotations qui baissent, des projets qui se bloquent, des services à mieux répartir, et une vie quotidienne déjà partagée.

“Nous ne proposons pas une fusion immédiate, mais l’ouverture d’un débat clair, transparent et respectueux. Car les blocages territoriaux nous coûtent cher, les dotations baissent, et les habitants vivent déjà ce territoire comme un ensemble. Poser la question, c’est anticiper, pas imposer.”

Penser ensemble, c’est mieux. Pour le budget. Pour les services. Pour les habitants.